Le matériel :

– n’oubliez pas le petit équipement adapté, essentiellement un abreuvoir et une mangeoire avec réserve.
– placez les nids dans la partie la plus calme et la moins éclairée du poulailler.
– les poules apprécient le confort de la paille broyée pour la partie pondoir et de copeaux de bois pour la partie repos, là où les poules dorment. Au-dessus de cette zone repos, se trouve le perchoir principal où les poules aiment se mettre pour la nuit. Les fientes tombent dessous et s’agrègent au copeau. La plupart des poulaillers disposent d’un tiroir amovible, bien pratique pour récupérer la litière usagée. Ajoutez de la paille ou des copeaux régulièrement et changez la litière souillée afin d’éviter le développement des germes.
– attention ! ne jetez pas cette litière, qui mélangée aux déchets verts, constituera un fantastique fumier pour votre jardin.

Le parcours :
– comptez idéalement 10 m² d’espace extérieur par poule.
– ne laissez pas vos poules sans protection, délimitez leur parcours par un grillage à mailles étroites de 2 m de haut idéalement. Il doit être bien tendu et jointif au sol afin d’éviter qu’elles ne sortent ou que des intrus ne rentrent.
– par mauvais temps, préférez laisser les poules dans leur poulailler car elles craignent l’humidité. Eparpillez un peu de céréales sur le parcours, histoire de les occuper.

– Nettoyez 1 fois par semaine le poulailler, le sol, perchoirs et parois.
– Au printemps, effectuez le grand nettoyage, lavez à l’eau claire et brossez.

Il est conseillé de faire une dalle cimentée ou une zone caillouteuse à l’entrée du poulailler afin que les poules se nettoient les pattes avant de rentrer dans le poulailler. Cela permet de préserver la qualité de la litière.

Effectuez les soins à vos poules en dehors du temps de ponte (elles pondent généralement le matin) et à heures régulières. Attention à ne pas déranger vos poules lorsqu’elles dorment.

Lors du ramassage des œufs (2 fois par jour), vous pouvez profiter de ce moment pour distribuer de l’aliment frais.
Habituez les poules à rentrer au poulailler à la même heure, elles aiment la routine et sont réglées comme une horloge.
Astuce bien-être : mettez à disposition de vos poules un bac rempli de cendre ou de sable. Elles viendront s’y rouler et se débarrasser de leurs parasites.
Observez le plumage et la coloration des crêtes de vos poules, ils sont signes de bonne santé.

L’emplacement :
– Le poulailler ne doit pas être trop près de la maison pour que vous ne soyez pas incommodé par le bruit et les odeurs des poules. Il ne doit pas non plus être trop loin car vous y passerez tous les jours pour chercher les œufs.
– Posez le poulailler sur de la terre battue, un sol caillouteux ou une dalle de ciment (plus facile à nettoyer). S’il se trouve sur pilotis, c’est mieux isolé de l’humidité et des prédateurs.
– Orientez la façade la plus ouverte du poulailler au Sud (pour réduire le développement des parasites). Son entrée sera idéalement orientée à l’Est. En revanche, maintenez bien à l’ombre l’abri où elles dorment et pondent.
– Attention aux vents qui ne doit pas s’engouffrer dans l’abri.

Le poulailler :
– Un poulailler d’1 m² est suffisant pour 2 poules. Préférez un poulailler en kit, offrant aux poules un abri en cas de pluie, un perchoir, un nid où pondre et un endroit où dormir.
– Si vous avez un peu de terrain, optez pour un petit poulailler mobile facile à déplacer. L’idéal étant de la changer de place une fois par semaine, quand il est posé sur un endroit enherbé.
– Le poulailler sera composé de 2 zones distinctes : l’enclos de promenade, permettant un accès à la terre, indispensable pour vos poules. L’abri sera utilisé essentiellement pour dormir et pondre. En journée les poules s’y rendent très peu.

Dans un souci de préservation des races, portez votre choix sur les poules dites traditionnelles et anciennes. Vous les trouverez sur les marchés, dans les jardineries ou directement chez les éleveurs. Vous participerez ainsi à la préservation de certaines races devenues rares.

– Privilégiez les races de votre région pour leur sauvegarde,
– Optez pour une poule réputée bonne pondeuse l’hiver, telles que la poule d’Alsace, la Géline de Touraine, la Gâtinaise ou la Faverolles,
– Enfin, sachez que les poules naines, en plus d’être très jolies, sont aussi connues pour gratter beaucoup moins la terre et chasser les limaces ! Si vous avez un petit jardin, la naine de Pékin et la Sabelpoot sont faites pour vous !

– Elles dorment perchées.
– Elles ont des besoins réguliers et particuliers en eau et en nourriture. L’alimentation doit être riche et diversifiée. Veillez à la bonne hygiène du poulailler en nettoyant ce dernier une fois par semaine. Cela permettra d’entretenir un contact régulier et de véritables interactions avec vos poules.
– Pour vivre en bonne santé, elles ont besoin d’un grand espace (compter 10 m² par poule) afin de pouvoir gambader et se nourrir
durant le printemps et jusqu’au début de l’été ; vous pouvez espérer ramasser 3 œufs / jour avec au minimum 4 poules. En automne et en hiver, la ponte diminue nettement.
– La poule pond à partir de sa vingtième semaine (soit vers 5 mois). Au-delà de 8 ans, elle ne pond plus du tout. Il vous faudra donc renouveler votre cheptel tous les 3 ans.

Avoir 2 poules semble idéal pour démarrer une petite production d’œufs maison. Vos 2 poules seront amplement suffisantes pour fournir en œufs une famille de 4 personnes. Une poule seule risque de s’ennuyer et sa santé pourrait en pâtir. La poule est un animal sociable.
Mesdames peuvent se passer d’un coq pour pondre mais ne pourront pas donner de poussins. La présence d’un coq n’est pas conseillée. Il va les épuiser par ses ardeurs (pour combler monsieur, il faut 6 à 10 poules).

Faire le choix d’avoir des poules à la maison offre plusieurs avantages avec un minimum de contraintes :
– elles fournissent des œufs, frais, naturels et gratuits (jusqu’à 220 œufs / an),
– elles sont « écolos » car omnivores ; elles vous permettront de réduire vos déchets ménagers en consommant jusqu’à 150 Kg (épluchures de légumes, salades, pain etc.)
– elles sont aussi un bon associé du jardinier ! Elles mangent les limaces, chenilles et autres insectes nuisibles. De plus, leur fumier est un bon apport azoté pour vos plantes et pour le jardin,
– attention quand même aux prédateurs (chats, renards, fouines…) qui peuvent en faire leur « casse-croûte ».

Elles animent le jardin et font la joie des enfants qui apprendront avec plaisir à s’en occuper, à les nourrir et à ramasser les oeufs.